Les industries pharmaceutiques :
- produisent et développent des antibiotiques efficaces sur les bactéries selon des normes strictes. Elles fabriquent les molécules connues et développent de nouvelles molécules donc l’action peut être ciblée sur certains pathogènes.
- mettent en place des projets de recherche et des programmes de sensibilisation et d’éducation.
- soutiennent, pour certaines, des projets pour l’accès équitable aux antibiotiques dans les pays à faibles ressources.
Il existe un risque de contamination de l’environnement par le rejet de résidus d’antibiotiques lors de la production. Ces résidus peuvent contaminer les eaux et des sols, favorisant la sélection de bactéries résistantes dans l’environnement.
Les industries pharmaceutiques et leurs sous-traitants peuvent limiter les émissions d’antibiotiques lors de leur fabrication via :
- Un contrôle des effluents et des rejets : des normes sont imposées par la règlementation nationale et les recommandations internationales. Les usines mettent en place un traitement de leurs eaux usées pour retenir et éliminer efficacement les résidus d'antibiotiques. Elles peuvent réaliser des audits réguliers pour s'assurer du respect des bonnes pratiques et publier un rapport sur les mesures mises en œuvre pour réduire l'impact environnemental de leur fabrication.
- Une optimisation des procédés de fabrication : adopter des technologies avancées permet de réduire la quantité d'antibiotiques perdus pendant la production et de limiter les émissions dans l'environnement.
- Une collaboration internationale : les industries peuvent collaborer avec des organismes comme l'OMS et la Banque mondiale pour financer des projets visant à limiter le rejet et la diffusion d’antibiotiques dans l’environnement des pays à faible revenu.
Plusieurs industries dans le monde collaborent également entre elles en autonomie pour réduire les rejets d'antibiotiques dans l'environnement (exemple AMR industry alliance).